En 2022, ADRA soutient la deuxième phase du projet PICRAIL visant à renforcer la sécurité alimentaire et améliorer les moyens de subsistance grâce à des solutions naturelles, à une agriculture résiliente au climat et à l’augmentation des revenus des petits exploitants agricoles. Ce projet prévoit d’autonomiser 1.010 ménages vulnérables (dont 30 ménages dirigés par des femmes et 80 ménages avec des personnes handicapées) dans le district de Phoukoud en leur offrant des solutions basées sur la protection de la nature, une agriculture résistante au climat, la gestion du bétail et des interventions sur leurs moyens de subsistance qui amélioreront leur pouvoir de négociation sur le marché (via des groupes de producteurs). 3.120 ménages (15.598 personnes) bénéficieront également de formations et de campagnes communautaires via ce projet : plantation d’arbres, vaccination d’animaux et sensibilisation à l’inclusion sociale. Au total, dans la province de Xiengkhouang, plus de 270.000 personnes bénéficieront d’un meilleur accès à une production agricole et animale durable et locale et seront sensibilisées aux principes d’inclusion sociale.
Ce projet tient compte des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies pour éliminer la faim (ODD 2), réduire les inégalités (ODD 10) et agir sur le climat (ODD 13).
Avant de rejoindre le projet PICRAIL, Yongyua vivait dans des conditions difficiles : avec 5 enfants à sa charge, dont 3 déjà à l’école, il cultivait du riz, du maïs et élevait quelques petits animaux mais manquait cruellement de main d’œuvre pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Quand il a appris que le projet allait être présenté dans son village, il était curieux : « Je voulais apprendre tout ce que le projet avait à offrir et l’appliquer dans mon foyer. J’étais impatient de mettre en œuvre les leçons apprises : gestion du bétail, vaccination et prévention des maladies, techniques de jardinage propre, agriculture respectueuse de l’environnement, conservation des ressources naturelles, sensibilisation au genre et à l’inclusion sociale. »
Suite à son implication dans le projet, Yongyua a reçu 2 chèvres ainsi que des semences d’herbe et a suivi des formations essentielles. Aujourd’hui, il a 2 chèvres et 4 chevreaux à élever. « Cette année, je vais cultiver plus d’herbe fourragère et construire des enclos comme ce que j’ai vu dans la province de Savanakhet où nous avons visité une ferme. ». En plus du soutien matériel et des connaissances pratiques, Yongyua a également pu partager son expérience et ses apprentissages avec ses amis et voisins via des réunions communautaires.